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suite 1

Attention,

Ce récit est fictif avec des personnages fictifs.

Il comporte des scènes de violence, drogue, alcool, sexe

Il est strictement interdit aux mineurs.

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Merci

Antoine marche en direction de la place Clichy. Il est 22 heures. La lumière des réverbères, trahit, une pluie fine et froide. L’alcool anesthésie le commissaire. Place Clichy, les travestis brésiliens règnent. Le territoire leurs appartient. Antoine passe, col relevé, mains dans les poches de son cuir, cigare en coin de bouche. Antoine marche vers gare Saint Lazare. Le crucifié est là, avec lui. Son visage tuméfié reste beau, allongé, avec des lèvres épaisses. Il le regarde. Il le hante, avec un air de bonté, peut-être de compassion. Antoine marche dans une nuit de Novembre, une nuit de dégoût, dégoût de lui-même, dégoût du monde dans lequel il n’a pas demandé à venir. Que foutait-il là ? Quel était son rôle ?  Antoine s’engage dans une rue, pas loin de l’édifice ferroviaire. Elles sont là, comme des chandelles, collées aux murs de vieux immeubles qui les protègent de leur rebord de toit. Le commissaire arrive à une d’elles, s’immobilise, la regarde. Elle est grande, blonde vénitien, coiffée au carré, avec des grands yeux océan, une bouche à accueillir tous les baisés du monde, en fourrure imitation vison sur bottes montantes Stiletto. Antoine continue. La fille suit. Les talons aiguille claquent sur le bitume humide derrière lui. Antoine entre dans un hôtel miteux. La fille suit. Le réceptionniste dort derrière son comptoir, se réveille au bruit de la porte qui claque en se refermant, et tend une clé au fonctionnaire de police contre un billet de 50. Antoine grimpe les escaliers d’un autre temps. La fille suit. Riotonto ouvre une porte. La fille entre. Antoine suit. La fille va dans la salle de bain, se déshabille, et s’agenouille dans le bac à douche. Antoine suit, et sort son sexe. La fille s’en saisit. Antoine urine. La fille dirige le jet sur ses épaules. Le liquide jaune et chaud cascade le long de son corps.

  • Je suis à toi Antoine, susurre- t-elle.

Antoine sort de la salle d’eau et enlève ses vêtements. La fille se douche, se sèche, s’allonge sur le lit, replie et écarte les jambes, et tend vers Antoine les bras.

  • Viens Antoine.

Elle est belle. Sa peau est dorée comme un rayon de miel. Sa bouche entre-ouverte exhale un souffle tiède. Antoine la couvre de son corps, s’enfonce en elle et la pilonne à grands coups de rein, puis la retourne. La fille casse les jambes sous elle pour bien s’offrir et plaque le coté du visage au couvre lit. Antoine abouche son sexe à l’anus, le force et reprend avec violence. Antoine n’existe plus. Antoine n’est plus qu’un sexe. Antoine se vide. Les muscles de son corps se détendent. Antoine se retire. Antoine va à la baie vitrée, s’essuie aux rideaux, ouvre l’ouverture, sort sur le balcon et, nu, prend appuie des deux mains à la balustrade en fer forgé. En bas, fuient sous la pluie, des ombres. Le bitume brille. Combien de temps mettrait-il à s’écraser en bas ? Quelques secondes. Il s’éteindrait comme si, d’un doigt, il appuyait sur l’’interrupteur de sa vie. Les yeux du crucifié le fixe, de là- haut, du toit de l’immeuble en face. Il sent une chaleur dans son dos. Un chaleur douce et parfumée. Plaquée à lui, Fleure l’entoure de ses bras.

  • Tu ne m’as pas fait l’amour Antoine.

Antoine fixe le goudron du trottoir, en bas.

  • Tu m’as fait la guerre, que se passe- t-il ?

Antoine ne répond pas.

  • Partons d’ici, Antoine, depuis que Mario a disparu j’économise.

Trois ans avant, par soir de débauche, Antoine rencontre Fleure. Depuis il la voit deux à trois fois par semaine. Fleure vivait dans le midi de la France, et est séduite par un acteur foireux, qui la monte à Paris et la met à tapiner. Un jour Fleure disparait de son morceau de trottoir. Ses collègues la disent hospitalisée. Antoine la retrouve à Lariboisière le visage ravagé, et un bras cassé. Antoine et Tosé vont au bar à malfrats fréquenté par l’acteur. Tosé se plante en milieux de café, bras droit plié vers le haut, arme de service en main. Les quelques voyous attablés ne bougent pas. Mario boit au bar. Antoine l’agrippe par les cheveux, le traîne jusqu’à la Mercédes, et l’enfourne dans le coffre. Antoine arrache l’homme de l’arrière du véhicule, et le jette au sol. Ils sont au milieu d’’un chantier entouré d’une barrière en planches jointes rouges et blanches. Mario est au sol sur le dos. Tosé s’empare d’une barre à mine et le frappe aux jambes. Les os craquent. La bouche de Mario s’ouvre. Antoine empêche le hurlement de sortir en enfonçant le canon de son arme dedans, et dit.

« Quand je sortirai le flingue de ta sale gueule tu comptes jusqu’à 100 avant de gueuler. Si tu survis, prends un train pour l’’Italie dès que tu auras les pattes dans le plâtre et surtout oublie Fleur……….. »

  • j’ai une belle somme tu sais ? Partons en Asie Antoine, les terres n’y sont pas chères, tu es adroit de tes mains, tu construiras des cases que nous lourons aux touristes. Je t’aime Antoine. Je ferai tout ce que tu veux. Je peux être une bonne épouse, tu sais…….laisse moi t’aimer Antoine………

Antoine se ré-habille, pose 5 billets de 100 sur la coiffeuse accolée au mur.

  • Je ne veux pas de ton argent Antoine…

Mais le commissaire Antoine Riotonto s’en va.  Vers où ? La nuit l’accueille. Antoine marche.

 

 

Commentaires

  • Un roman porno !

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