suite 11
Attention,
Ce récit est fictif avec des personnages fictifs.
Il comporte des scènes de violence, drogue, alcool, sexe
Il est strictement interdit aux mineurs.
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le commissaire Clovis Salestring, fait les cents pas dans son bureau, d’un mur à l’autre, devant la fenêtre, téléphone à l’oreille. Il est 23 heures.
- Je suis dévasté Cloclo..snif snif, je tenais tant à cette soirée snif snif..
- Je n’y peux rien Daadgita. Calme- toi. Cet homme me rend fou.
- Comment ça il te rend fou !!
- Calme toi amour, pas comme tu le penses. C’est toi que j’aime.
- Chez Michou, tu te rends compte snif snif..
- Ce n’est que partie remise trésor.
- Je m’en faisais une telle joie mon Cloclo snif snif enfin rencontrer Mireille Mathieu snif snif snif......
- Et moi Mike Brant...............
- Quelle odieux personnage ce commissaire Antoine Riotonto snif snif snif……comment est-il ? snif snif snif..
- Il est fou.
- Physiquement ? snif snif snif…….il doit être laid snif snif snif …
- Pourquoi tu veux savoir !
Clovis Saletring, voit la Mercédes chocolat au lait plus chocolat que lait, entrer dans le parking du commissariat.
- Ciel !Ils arrivent ! s’exclame-t-il, doux Jésus il y en a un troisième…
- Comment est-il ?
- Pourquoi tu veux savoir !
- Comme ça mon Cloclo snnif snif comme ça snif snif snif…
- Je te laisse trésor.
- D’accord snif snif snif sois fort mon Cloclo d'amour snif snif snif..garde en un peu pour moi hihihihi
Tosé ouvre brutalement la porte du bureau avec le front de Saoul Ventou, et le pousse à l’intérieur. Le sataniste va s’affaler sur le bureau. Clovis, se plaque de dos à la fenêtre. Tosé attrape Saoul par les cheveux, l’arrache au meuble, l’assoie sur une chaise, et se poste à sa droite, jambes écartées, doigts serrés sur la crosse de son arme sous la veste lie de vin. Antoine se plante à gauche.
- Mettez- vous à votre ordinateur, commissaire, cet homme va faire sa déposition, dit Antoine.
Tétanisé, Clovis, met quelques secondes à reprendre ses esprits et s’exécute.
- Oui commissaire. Bien, continue- t-il, en s’adressant à Saoul, votre nom et prénom ?
Ventou parcourt les lieux d’un regard effaré, puis fixe Salstring en un appel au secours. Antoine se fiche en gueule un cigare, et l’allume en claquant trois fois le Zippo. Au bruit du briquet, Saoul sursaute sur son siège, puis répond.
Il est minuit. Clovis Salstring imprime la déposition et l’avance avec un stylo vers Ventou. Ce dernier hésite. Tosé le renverse de sa chaise d’un coup de pied, puis le remet dessus en le tirant par une oreille. Salstring vit un cauchemar. Jamais chose pareille ne s’est produite dans son commissariat. Il ne comprend pas. Il est de bonne famille. Il sort d’une bonne école de police où on lui a appris à travailler avec une certaine éthique. Les deux fous devant lui explosaient toutes ses convictions, tout son idéal policier. Il voit bien le nez fracassé, et la chaussure ensanglantée. Il sent bien les relents de carburant.
- Appeler un de vos agents qu’il emmène cette merde en cellule, et faxez le document au 36 Quai Des Orfèvres, fait Antoine tout en composant un numéro de téléphone.
- Riotonto, enfin !
- Je vous faxe immédiatement une déposition avec les noms des coupables Capitaine. Il faut agir très vite avec un peu de chance on retrouve chez l’un d’eux la soutane du prêtre, le fouet et la lame qui l’a troué. Il faut arrêter et perquisitionner l’avocate à Brest aussi.
- Je vais immédiatement au Quai organiser tout ça Riotonto. Ils seront arrêtés cette nuit
- Le commissaire Clovis Salestring s’occupera de l’inculpé de XXX, Nick Titcoup Capitaine.
- Bien, je vous veux au bureau demain 11 heures Riotonto.
Antoine empoche son appareil. Un agent emmène Ventou. Salestring termine de faxer les feuilles A4.
- Ecoutez- moi bien commissaire Clovis Salstring, enchaîne Antoine, je vous l’ai déjà dit, cette affaire est spéciale, la stabilité de l’état en dépend. Les blessures de Ventou ne doivent figurer dans aucun document. Si un avocat se présente appelez le Quai Des Orfèvres. Si vous faites un rapport sur ce qui s’est passé ici cette nuit, vous vous retrouvé à Saint-Pierre et Miquelon à verbaliser les phoques. Avez-vous compris ?
- Oui commissaire.
- L’affaire sera révélée aux médias demain matin. Officiellement, vous avez mené et conclue l’enquête. Dans l’après- midi vous serez assailli par les journalistes. Vous donnerez une conférence de presse. Le texte de ce que vous direz vous sera faxé demain avant midi. Vous deviendrez le héros du jour et avec un peu de chance passerez à la télé. Ca devrait vous plaire ça……en aucun cas mon nom et celui de l’inspecteur Tosé Artéga ne doivent être cité. Avez -vous bien tout compris.
- oui
- Nous allons partir. Comme vous l’avez entendu vous vous occupez cette nuit de l’arrestation de Nick Titcoup. Cette action accréditera votre rôle officiel dans cette affaire. Fouillez partout dans le pavillon. Le fouet, la lame, et la soutane y sont peut-être.
Là-dessus, Antoine et Tosé tourne le dos et font un pas vers la porte.
- Pourquoi ? Entendent-t-ils juste avant de sortir.
Les deux hommes s’arrêtent.
- je veux que vous soyez décoré avant d’attraper le cancer du trou du cul, lâche Antoine sans se retourner.
- Un soleil timide brille. La Seine est haute. La vieille berline allemande frémie en mordant les pavées de la cour du 36 Quai Des Orfèvres. Les deux policiers traversent la grande salle de travail du célèbre commissariat de le l’Île De La Cîté. Les yeux se lèvent des écrans de PC pour se braquer sur eux. Antoine est pour la brigade en plein travail, un mystère. Ils savent que The Tiger le protège. Il ne bosse jamais avec eux. Toujours le même rituel. Il traverse la salle, entre chez le Vieux, en ressort avec un dossier, et disparait quelques jours. Et ils se retrouvent avec toute la merde qu’il a créé à nettoyer, avec l’ordre formel de fermer leur gueule sur ce qu’ils ont vu et entendu. Depuis quelques années, le Vieux lui a confié Tosé Artéga comme équipier. Un type sorti du fin fond de l’Ardèche. Un pupille de l’état, parait-il. Pourquoi l’était-t-il ? Qui étaient ses parent ? Que leurs était-ils advenu? Personne ne le sait sauf The Tiger et peut-être Antoine. Le vieux pour une mystérieuse raison l’a pris sous son aile et l’a placé avec Antoine. Et de Tosé jamais information sur Antoine n’a filtré. Ils regardent donc passer les deux acolytes avec un mélange de respect et d’animosité. Sacha vient comme d’habitude leur rencontre. Antoine la hume.
- Tu sens quoi là ? Fait-il, Testotérone de chez René Languagil ? Non ?
- Tu confonds avec Fleur D’Anus de chez Couyemol, répond-t-elle.
- Tu ressembles de plus en plus à un cheval.
- Ouai….et tu n’es pas près de me monter..le Vieux vous attend.
- Comment-est-il ?
- Il est arrivé à 2 heures ce matin et a rappelé tout le monde, tu ne sens pas l’ambiance ? Un beau bordel cette nuit.
The Tiger lit. Antoine et Tosé attendent. Il est 11 heures. Le vieux referme le dossier, et daigne les voir. Il a une sale gueule.
- Ah vous voila vous..bon le commissaire Clovis Salestring a dû défoncer la porte du pavillon. Il a retrouvé Nick Titcoup immolé dans la salle de séjour au milieu d’un cercle rouge jalonné de bougies noires allumées. Le taré avait aménagé sa cave en une sorte de temple dédié à Satan. A l’arrivée de nos collègues de Brest, Martine Bathmobile saute par la fenêtre du second étage. Son corps a été retenu à 10 centimètres du sol par un fil de fer barbelé autour de son cou et attaché au garde-fou. Paluche Lepanda s’est égorgé d’une oreille à l’autre avec un rasoir sur le pas de sa porte. Yhyhyhgrosso Ylatoupri s’est fait un hara-kiri à la scie égoïne. Les suicides sont des aveux. L’affaire est close.
- A-t-on retrouvé la soutane et les armes du crime ? Demande Antoine.
- Oui chez Nick Titcoup.
- L’affaire n’est pas terminé Capitaine. Ils ont été prévenus de leur arrestation du commissariat de Salstring.
- J’y ai pensé. Ces gens y avaient un informateur. Un membre de leur secte sans aucun doute. Je m’en occupe avec le commissaire Clovis. Comment est cet homme au fait ?
- Il est gros pédé.
The Tiger sursaute sur son fauteuil.
- Pédé dites-vous !
- Non Capitaine gros pédé j’ai dit.
- Comment est-ce possible !!
- Je ne sais pas Capitaine.
- Il est temps que je prenent ma retraite Riotontpo, lâche pensivement le vieux tigre, pauvre France, un commissaire de la république française pédé. Mais dans quel monde vivons nous………..
- Restez le plus longtemps possible Capitaine.
- Pourquoi cela Riotonto ?
- On pourrait vous remplacer par un pédé Capitaine.
Le vieux a un nouveau sursaut.
- Bon partez partez, fait-il en joignant un geste de la main à la parole.
Les policiers s’apprêtent à se lever mais The Tiger les retient.
- Attendez attendez…….je ne comprends pas trop le mobil de ces fous.
- L’église de XXX était complètement zappée par les fidèles. Le nouveau prêtre l’a surpeuplée en quelques mois avec des soit disant miracles. L’un de ces fracassé de la pastèque a dû entendre la voix de Satan lui ordonner d’arrêter ça, fait Antoine.
- Autre chose, continue The Tiger, j’ai prévenu la mère de la mort de son fils cette nuit à 6 heures. Elle a immédiatement pris un avion. De Roissy elle est allée a XXX récupérer ses affaires et est partie à la morgue. Cette pauvre femme mérite les moindres détails de cette affaire. Vous êtes le mieux placé pour faire ce travail Riotonto. Ah….une dernière chose. Comment avez-vous obtenu les aveux de Saoul Ventou.
- Vous voulez vraiment le savoir Capitaine ?
Ce dernier prend quelques secondes de réflexion.
- Non…..les journalistes vont faire du papier là-dessus. Donc après tout cela vous disparaissez de Paris durant 5 bonnes semaines. Faudrait pas qu’un fouille merde la fouille trop.......la merde, conclue le Vieux.