Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

suite 4

Attention,

Ce récit est fictif avec des personnages fictifs.

Il comporte des scènes de violence, drogue, alcool, sexe

Il est strictement interdit aux mineurs.

Si vous avez plus de 18 ans, cliquez sur « LIRE LA SUITE »

Si vous êtes mineurs sortez du site en cliquant « X » en haut àà droite de votre écran

Merci

Antoine braque la pomme de douche sur le visage. L’eau froide frappe la peau en chassant les impuretés des petits trous qui la constellent, puis cascade sur son corps. Antoine enfile son 501, et sa chemise. Une bonne odeur de café caresse ses narines. Antoine se rase, se frotte la face à l’après rasage « Sauvage », ramène ses cheveux mouillés en arrière, et sort de la salle de bain. Tosé est là. Sur la table de la cuisine, fument des œufs au plat sur bacon, une cafetière de café fort et brulant, trône une corbeille de fruits, et une carafe de jus d’orage.

  • Tu as passé la nuit ici ? Demande Antoine.

 Antoine s’assoit. Tosé lui tend le rapport de la scientifique et l’autopsie.

  • A ton avis ? Répond Tosé.

 Antoine  ouvre le dossier  près de lui.

  • Pourquoi ? Fait le commissaire.
  • Je fayote mon supérieur, lâche Tosé.

Mais Antoine ne l’entend plus. Antoine lit, absorbe, s’imprègne, de toutes les informations, tout en dégustant le fastueux petit déjeuner concocté par son inspecteur.

«  La victime était prêtre. Il était en place dans cette ville depuis 12 mois. On ne connaissait ni son nom ni d’où il venait. On ne trouve dans son appartement qu’un ordinateur portable, une soutane propre et pliée, et quelques sous-vêtements, aucun document d’identité. Il a été retrouvé à 9 heures du matin, par un certain Murier, un diacre d’origine mauricienne et porté sur la boisson. Il a donc été exécuté dans la nuit. L’homme a été entièrement déshabillé, attaché à une colonne de l’église, frappé à 40 reprises par deux individus en éventail, armés d’un fouet à trois lanières terminées par un poids. Son corps montrait donc 120 traces sanglantes. Après cela on le roue de coups de poing au visage, et on lui plante autour du crâne, un cuir hérissé de clous. Puis, les 4 individus, au minimum, descellent la croix, la couche au sol, la dépouille de son Christ, et le remplacent par le prêtre qu’ils fixent de 3 clous de cent, un dans chaque poignet, le troisième prend les deux pieds l’un sur l’autre. Puis il remette la croix en place, achèvent l’homme d’un coup de lame en forme de feuille, au côté gauche du torse, sous la deuxième côte, recueillent le sang qui sort de la blessure, et en barbouille les statues saintes. Trois dés à jouer son retrouvés sur l’autel ensanglanté. Les meurtriers ne laissent rien, pas une empreinte, pas un cheveu, pas une trace de pas, pas un indice, rien, nada kedal. L’homme mesure un mètre quatre –vingt- huit, pèse soixante-dix-neuf kilogrammes, et est de type méditerranéen »

Antoine referme le dossier. Les deux fonctionnaires se lèvent de table, fixent leur holster sous le bras, enfilent leur veste, et sortent. Il est 8 heures. Je jour s’installe, un jour froid, gris, humide, sale. La place du Terte est vide . Les peintres ne sont pas encore là. La Mercédes attend, tel un fauve endormi. Les deux hommes s’enfournent dans le véhicule. Antoine se saisit du volant, tourne la clé de contact. La vieille panthère ronronne. Antoine se plante un cigare entre les canines. Tosé le regarde. Regarde cet homme qui 12 heures avant n’était qu’un déchet. Regarde son visage dur, ses mâchoires fermées sur son putain de barreau de chaise. Regarde cet homme déterminé à descendre dans l’antre de satan. De quoi était-il donc fait ? Et Tosé sait, qu’il le suivra, où qu’il aille, quoi qu’il fasse. Ca l’effrayait. Ca l’excitait. Il suivra, oui… La vieille berline allemande bouge, glisse sur les pavés de la place.

Antoine se gare sur le parking du commissariat d’une ville proche de celle où le crime eut lieu. Il est 9 heures.  Les deux fonctionnaires sortent de la Mercédes, pénètrent dans le bâtiment, se présentent à l’accueil, et demandent le commissaire Clovis Salestring. Le policier, derrière son comptoir, passe un coup de fil. Peu après le commissaire Clovis Salestring, vient à eux.

  • Bonjour, fait-il sans tendre la main, suivez-moi dans mon bureau.

L’homme a la cinquantaine, est chauve, petit, et ventru sur des jambes maigres. Il s’assoit derrière un bureau bleu pétrole fait d’un métal de récupération recoulé. Sur le meuble, pose dans un cadre, un homme bien rouge de figure, avec des petits yeux de porc.

  • Le Capitaine du 36 Quai Des Orfèvres, m’a contacté. Je dois me mettre, moi et tout mon service, à votre entière disposition, fait le fonctionnaire d’un ton agressif.
  • Votre épouse est jolie, lâche Antoine.
  • N’est- ce pas, répond le court sur pattes en regardant amoureusement la photographie, je l’appelle Daadgita, ajoute-t-il.
  • - Pas d’enfants ?
  • - Pas encore mais nous y pensons, vous ne ressemblez pas au personnage que l’on m’a décrit, vous semblez tolérant, l’homosexualité ne semble pas vous poser problème, fait le chauve.
  • Ce qui vous rentre dans le cul ne bouche pas mes trous de nez.

Le ventru se fige un air féroce sur la figure

  • Bon ! que puis-je pour vous ! grogne-t-il.
  • Vous vous êtes occupé de l’affaire de pédophilie de la ville XXX il y trois ans, parlez-moi en.

Clovis Salestring plonge dans ses pensées hantées de phallus en érection, puis se lance.

  • Nous avons reçu deux plaintes pour abus sexuel sur mineur. Les plaintes étaient contre le père Donatien-Alfonse-François Joudi, prêtre de la ville. Les victimes étaient des élèves de son catéchèse, deux petits garçons. Le religieux donnait aussi des cours de soutien à des enfants de toutes confessions confondues. A l’interrogatoire, trois petits musulmans d’origine turc avouent avoir été violentés. Les parents refusèrent de porter plainte. Un homme sodomisé, enfant ou adulte, n’est plus tout à fait un homme chez eux. Une plainte aurait tout révélé. Cette agression devait absolument rester secrète. L’avenir de leurs mômes en dépendait. Nous avons bien sûr, arrêter Donatien-Alfonse-François Joudi. Nous l’avons retrouvé mort dans la cellule de garde à vue.

                   -  Comment peut-on se suicider dans une cage de garde à vue, fait Antoine.

 

La question met Clovis Salestring mal à laise.

 

  • Sa mise en garde à vue à été faite dans les règles, fouille, retrait de lacets, cravate, ceinture. L’homme était chimiste de formation. J’imagine qu’il s’est converti curé poussé par le vice. Les enfants font confiance aux religieux……….Il s’est concocté chez lui un poison hyper puissant à base de jus de merde de crotale, l’a conditionné en petites ampoules, et s’en ait glissé une dans une dent creuse. On ne pouvait pas le passer au scanner ..fait piteusement Clovis Salestring.

Les deux fonctionnaires du Quai Des Ofèvres  se lèvent.

  • Comme vous le savez, je suis chargé du crime commis dans l’église de XXX, lâche Antoine en se levant, cette affaire doit être résolue au plus vite. La stabilité de l’état en dépend. Il faut découvrir au plus vite si c’est un acte terroriste. Pour l’instant rien ne doit fuiter. La presse doit rester dans l’ignorance. Au moindre de mes appels vous devez réagir dans l’instant. Prévenez vos hommes. Je ne vous salue pas. On contrôle les dents avant de jeter quelqu’un dans une cage de garde à vue. Je vais en causer à The Tiger. La Guyane est parait-il un beau pays……………je n’embrasse pas Daadgita.

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.